Des ouvrages de référence, ainsi que des livres que l’on a aimés. Bonne lecture !
 
Qi Gong :
 
LIAO YI LIN, livre DVD
Le Trésor du Qi Gong, la Bannière de Ma Wang Dui 
Editions Guy Trédaniel

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Song Arun, livre DVD
I Jing Qi Gong, l’Art de la réalisation personnelle
Editions Chariot d’Or

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Yves Réquéna, « Les mouvements du Bonheur »
Livre DVD  sur le Wu Dang Qi Gong

 

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Georges Saby, « Qi Gong universel »
Traité d’énergétique chinoise

 

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Taoïsme et culture chinoise :


A Hauteur des Nuages relate le vécu de Bernard Besret, depuis son ordination en 1954 comme moine cistercien  dans l’abbaye de Boquen en Bretagne à sa découverte en 1997 du taoïsme, auquel il se convertira. Depuis quelques années, il anime avec un ami chinois Zhu Ping Ping, un centre de culture traditionnelle chinoise perché à hauteur des nuages sur la montagne taoïste de Qiyun Shan à 500km de Shanghai .
Ce récit nous offre un beau voyage en Chine et une approche de la philosophie taoïste perçue par un théologien. Il contient des éléments historiques sur la vie familiale en Chine, le culte des ancêtres, l’art de la calligraphie, les traces des premiers chrétiens en orient et sur l’art de savourer la vie des sages taoïstes.

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Marc Halévy :
Le Taoïsme

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Cyrille J.-D. Javary :
Les Trois Sagesses Chinoises

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Méditation :

Un livre qui parle simplement et avec réalisme de la méditation, la rendant accessible à chacun, sans promettre monts et merveilles, l’essentiel étant la présence à soi.

Extraits :  » La méditation telle que je l’entends n’est pas une technique,  elle n’est pas un exercice, elle n’a rien de mystérieux : elle est un art de vivre. L’art de se foutre la paix. »

« Méditer, c’est (…) vivre en pleine présence avec l’entièreté de notre être, de nos sensations, de notre coeur, de notre peau, de notre souffle, et en nous replaçant dans la chair même du monde, l’eau, l’air, les arbres, les sons… » Fabrice Midal

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Poésie et méditation : lire ou écouter un poème, savourer les mots, leurs sonorités et les laisser entrer en résonance avec notre intériorité.

Extrait : »Tout grand poème nous fait vivre une expérience méditative. Il nous ouvre à l’évidence des choses : une légion de jonquilles, quelqu’un qui souffre d’être seul dans la nuit, l’ardeur de l’amour. »  Fabrice Midal

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Divers :

Passagère du Silence : le récit autobiographique de l’expérience fascinante de Fabienne Verdier, étudiante des Beaux-Arts, partie en Chine au début des années 1980 afin d’apprendre et maîtriser la peinture et la calligraphie. C’est dans une école artistique régie par le Parti et auprès de grands artistes marginalisés qu’elle sera initiée à ces arts millénaires en dépit de nombreuses difficultés pour se faire accepter et de la pauvreté ambiante.

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La Vie Secrète des Arbres : une vie pas aussi tranquille et solitaire que ça ! Un livre passionnant pour s’émerveiller de la complexité de la nature et changer notre regard sur les arbres qui nous entourent.

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Les Délices de Tokyo : une rencontre touchante entre une vieille dame et Sentarô qui vend dans une petite  échoppe des dorayaki, pâtisseries japonaises fourrées à la pâte de haricots azuki dont la préparation est tout un art. Une invitation à se mettre à l’écoute de tout ce qui nous entoure, tout en étant plongé dans l’atmosphère du Japon entre tradition et faits historiques.

Extrait : « Quand je faisais cuire la pâte de haricots, vous me demandiez souvent ce que je fabriquais, n’est-ce pas ? Vous me demandiez si j’entendais quelque chose, le visage tout près des haricots azuki. Je n’aurais pas su quoi vous dire, si ce n’est que j’étais « à l’écoute » (…) Je suis convaincue que chaque chose ici-bas est douée de parole. A mon avis, on peut prêter l’oreille à tout, aux passants dans la rue devant la boutique bien entendu, à tout ce qui est vivant, et même aux rayons de soleil et au vent. »

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La petite fille de Monsieur Linh : un roman émouvant. L’histoire d’un vieil homme et de sa petite-fille, seuls survivants de leur famille, qui fuient leur pays en guerre et se retrouvent perdus dans une grande ville à l’autre bout du monde.

Extrait : « Enfin, un jour de novembre, le bateau parvient à sa destination, mais le vieil homme ne veut pas en descendre. Quitter le bateau, c’est quitter vraiment ce qui le rattache encore à sa terre. Deux femmes alors le mènent avec des gestes doux vers le quai, comme s’il était malade. Il fait très froid. Le ciel est couvert. Monsieur Linh respire l’odeur du pays nouveau. Il ne sent rien. Il n’y a aucune odeur. C’est un pays sans odeur. Il serre l’enfant plus encore contre lui, chante la chanson à son oreille. En vérité, c’est aussi pour lui-même qu’il la chante, pour entendre sa propre voix et la musique de sa langue. »

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Le livre du thé : écrit en 1906, ce livre retrace avec poésie l’histoire du thé et nous plonge au coeur de  l’Asie et de ses traditions millénaires. De la Chine ancienne à la cérémonie du thé au Japon, on suit au fil des pages « l’évolution de ce breuvage qui fût au départ considéré comme une médecine, puis comme un plaisir raffiné, jusqu’à la voie du thé, véritable religion esthétique  japonaise depuis le XVème siècle ». Riche en références historiques et culturelles, ce livre nous permet de mieux comprendre l’art du thé.

Extrait : « Au fond, l’idéal du thé est l’aboutissement même de cette conception zen : la grandeur réside dans les plus menus faits de la vie. Qui cherche la perfection doit découvrir dans sa propre vie le reflet de sa lumière intérieure. »

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La Librairie de la Place aux Herbes : au fil des pages de ce roman, on découvre avec bonheur et émotion divers personnages fréquentant cette jolie librairie tenue par Nathalie, une ancienne prof de français dont on va découvrir la vie et les coups de coeur. Une histoire qui donne envie de lire.

Extrait : « Je dois beaucoup à mes lectures.Ce sont elles qui m’ont fait grandir et choisir mon chemin, qui m’ont permis de ne pas voir le monde qu’avec mes seules lunettes mais aussi avec le point de vue de ceux qui m’ont ouverte à d’autres univers, d’autres époques. Je ne me suis jamais sentie aussi proche de moi-même qu’en lisant les mots d’un autre. Tous ces autres qui m’ont rejointe dans mon intimité l’ont fait avec pudeur et sans rien juger de mes ressentis. Ils ne me connaissent pas mais c’est bien au frottement de leurs phrases que j’ai découvert qui je suis. J’ai pleuré avec eux autant que j’ai ri. »

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